jeudi 26 mars 2009

Les Journees de la Francophonie en Moldavie

Samedi 28 mars – 17h


Rencontre franco-moldave des jeunes talents du cinéma. Projection de courts-métrages suivie d’un concert du groupe «Satori».

Galerie Brâncusi (str. Stefan cel Mare 3)

* Organisée par

les Associations Acătării (Moldavie) & Collectif Prod (France)
en partenariat avec

Oberliht, l’Alliance Française de Moldavie, Connexions Moldavie et l’Association des Etudiants de Moldavie en France (AEMF)

Journées de la Francophonie en Moldavie 20-31 martie 2009

Chers amis,


Le Secrétaire Général de l’OIF, Abdou Diouf, nous invite cette année, à l’occasion des Journées de la Francophonie, à «oser et revendiquer la langue française». La promotion du français et le soutien à sa pratique en Moldavie, pays le plus francophone d’Europe Centrale et Orientale, sont notre priorité. Appris par plus d’un écolier, collégien ou lycéen moldave sur deux, le français s’affirme, ici, comme une langue d’avenir. Avenir, car les investisseurs français et francophones sont de plus en plus nombreux en Moldavie. Leur présence est un atout pour le développement du pays et sa marche vers la prospérité, comme pour l’emploi des jeunes Moldaves dans des groupes de dimension internationale. Avenir aussi, car la France est l’un des plus actifs partenaires de la Moldavie dans son rapprochement avec l’Union Européenne. Faut-il, à cet égard, rappeler que la France est un des Etat fondateurs de l’Union Européenne, l’un des principaux contributeurs à son budget et enfin que les trois capitales européennes, Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg sont francophones?
Les francophones de Moldavie le savent, comme en témoigne l’importance de la programmation qui vous est présentée dans cette brochure - plus de 200 manifestations! Cette année encore, c’est tout le pays qui c’est mobilisé pour l’organisation des «Journées de la Francophonie», aux côtés de l’OIF, de l’Alliance française de Moldavie et du Cervice de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France, de l’Agence universitaire de la Francophonie et de nombreux partenaires.
A ce titre, nous vous remercions chaleureusement pour ce témoignage de votre engagement et espérons vous compter nombreux lors de ces prochaines Journées – pour partager une même culture, une même langue – les mêmes valeurs.


Son Excellence M. Pierre ANDRIEU
Ambassadeur de France en Moldavie


M. Emmanuel SKOULIOS
Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle
Directeur de l’Alliance française de Moldavie

jeudi 5 février 2009

La République de MOLDOVA : ni / et européenne, ni /et roumaine, ni / et russe…

Par Catherine Durandin, directrice de recherche à l’IRIS

Il est possible de décrire la république de Moldova, plus de quatre millions d’habitants dont 1 million de travailleurs à l’étranger, en déclinant les ni : ni russe, ni roumaine, ni européenne. L’on pourrait tout aussi bien accumuler les et : la Moldavie parle roumain et russe et anglais et français… La Moldavie vit en paix, mais traîne un conflit dit gelé : la Transnistrie, largement russophone, est en sécession depuis 1992, des troupes ex-soviétiques stationnent sur ce territoire dont on ne sait quel sera l’avenir… La constitution de la République de Moldavie datant de 1994 en fait un pays neutre, mais agents économiques russes et acteurs du « soft power » américain sont fortement présents. Dénuée de ressources énergétiques, avec une agriculture ruinée depuis l’indépendance de 1991 qui l’a sortie de l’ex-URSS, la Moldavie pauvre gère une économie de dépendance renflouée par l’apport des euros et dollars venus de ses émigrés.


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Le pays est confronté à un débat idéologique et politique où se heurtent trois tendances : le pro « roumanisme » et via la Roumanie, un ancrage européen, le pro russisme et via la sphère orientale, une solidarité avec la Russie et l’Ukraine, le neutralisme et pour les jeunes intellectuels, une aspiration à fonder une nation politique citoyenne à partir des vingt dernières années, prenant en compte au-delà de ces vingt ans, l’expérience historique spécifique. Les élections législatives et présidentielles, dans un système parlementaire, sont prévues pour le printemps 2009. Mais, globalement, la population tout comme en Roumanie voisine, n’accorde plus sa confiance aux politiques.

La fracture de 1991/1992

C’est dans un climat romantique de retour à la Roumanie que la république soviétique de Moldavie s’est voulue indépendante de Moscou en 1991. Dès 1989, la langue roumaine écrite en alphabets latins avait été revendiquée, abolissant l’alphabet cyrillique imposé par la Russie puis l’URSS en 1945. Le mouvement de libération a mobilisé la partie ex roumaine de la Moldavie soviétique, occupée par l’URSS en 1944. Le mouvement romantique patriotique pro roumain, par anti-soviétisme, portait ses regards vers Bucarest et caressait l’idée d’une réunion Moldavie/ Roumanie. C’était sans mesurer que la Roumanie, ayant éliminé le régime des Ceausescu, avait élu en 1990 et re-élu en 1992, Ion Iliescu : en « gorbatchevien » peu à peu converti à la sociale démocratie, Ion Iliescu n’a jamais prétendu annexer une ex république soviétique. Les opposants démocrates et libéraux à Iliescu, de leur côté, voyaient en la Moldavie un pays frère certes, mais soviétisé, et lourd d’une large population russophone, suspecte. Le rêve unioniste a été de courte durée mais ce projet a soulevé l’inquiétude des russophones, attachés à l’ex république soviétique fondée en 1924 par Moscou au-delà du Dniestr, qui ont fait sécession au printemps 1992, pris les armes avec l’appui de forces russes conduites par le général Lebed. Ils ont constitué une Transnistrie auto proclamée, conservé un régime oligarque pro russe. Depuis 1992, Moscou, Tiraspol en Transnistrie, Chisinau pour la Moldavie, l’OSCE, Washington et l’UE se sont penchés sur cette question sans aboutir à un accord ! En 1999, la Russie a annoncé le retrait de ses forces armées, et n’a pas bougé depuis. La Transnistrie fait figure de vitrine/musée de l’URSS avec une capitale d’architecture colossale soviétique, un comité central entouré de panneaux et de grandes photographies raides, portraits des héros de la seconde guerre mondiale et des bons camarades des coopératives ou entreprises d’aujourd’hui.

Le conflit est gelé : pas de fracture entre les populations d’un côté et de l’autre du Dniestr. Pas de fracture ethnique entre des populations mélangées, russes, roumaines, ukrainiennes, pas de fracture linguistique entre des locuteurs roumanophones et russophones entre les deux rives, pas de fossé religieux entre deux espaces orthodoxes. L’on va et vient d’une rive à l’autre du Dniestr en franchissant un check point. La coupure n’est pas d’ordre socio-culturel, elle réside dans la volonté du gouvernement de Tiraspol de ne pas accepter l’autorité de Chisinau et dans le refus de Chisinau d’accepter une fédération « russisante » aux côtés de Tiraspol. (...)

C’est l’économie, stupide…

Le règlement du statut futur de la Transnistrie préoccupe moins la population que l’extrême pauvreté et la dépendance : la Moldavie dépend complètement de la bonne volonté russe et de l’Ukraine pour son approvisionnement énergétique. Que Gazprom réclame le remboursement des dettes de Chisinau, et le pays risque d’être plongé dans le froid et le noir. Les exportations de vin moldave sont elles aussi liées au jeu des tarifs douaniers imposés par la Russie. La Roumanie, intégrée dans l’UE en janvier 2007, a établi une politique de visas à sa frontière avec la Moldavie qui incite les habitants à circuler dans l’espace ex soviétique : 200 000 moldaves travaillent en Russie, dans la construction essentiellement, et sont déjà touchés par les restrictions d’emploi : ils rentrent… Les Moldaves travaillant en Espagne dans l’agriculture sont frappés par la compétition avec les autres mains d’œuvre venues de Roumanie ou du Maghreb. Les investissements des Moldaves de l’étranger se portent vers la construction ou vers des bulles spéculatives bancaires et laissent de côté une agriculture déjà très affectée par le départ des jeunes. (articol complet aici)

dimanche 1 février 2009

Cine păstrează vie flacăra limbii române în R. Moldova?

cabinetul-de-romana

Acest articol pe care l-am gasit pe blogul unei tinere din RM aflata la studii peste hotare (Romania) este o replica pe care o dedic unei studente din Republica Moldova la studii in Franta si care sustine ca limba noastra este limba "moldoveneasca" care trebuie promovata, impreuna cu economia si cultura Republicii Moldova in cadrul unor "Uorc Sopuri" :)

Ma intreb uneori daca nu se referea cumva Eminescu la tinerii republicanimoldovenisti aflati la studii la Paris, in cunoscuta lui poezie?

Violeta Gritcan


Fiind în România de mai puţin de patru luni, totuşi de multe ori am fost întrebată de unde cunosc limba română atît de bine. Pînă acum n-am reuşit să înţeleg de unde-şi trage rădăcinile această întrebare. Probabil majoritatea românilor din dreapta Prutului îşi imaginează Basarabia drept o gubernie a Rusiei şi că la noi se vorbeşte doar limba rusă. De multe ori mă simt flatată cînd mi se zice că vorbesc bine româna.

Aşa arată cabinetul de română din care m-am alimentat eu în anii de liceu

Mulţi consideră că la noi o vorbesc doar o parte minoritară, adică ceva similar cum ar vorbi-o etnicii români din Grecia, Serbia, Burgaria etc. Ceea ce nici pe departe nu este adevărat, mai ales în localiţile rurale. Mă întrebam şi eu, oare ar fi posibil să nu-mi cunosc limba odată ce vorbesc în acest grai de cînd am început a pronunţa primele cuvinte?

Şi totuşi, într-o oarecare măsură aceste întrebări îşi găsesc justificare. În pofida greşelilor istoriei, perioadei nu tocmai favorabile prin care i-a fost dat să treacă pămîntul dintre Prut şi Nistru, limba română a rezistat aici. Au fost timpuri vitrege, limba româna era interzisă, s-a trecut la alfabet chirilic, în locurile publice nici nu aveai măcar voie să vorbeşti în propria limbă. Chiar dacă s-ar părea că acele vremuri ţin de domeniul trecutului, oricum şi în zilele noastre se fac încercări suficiente de a demoraliza, mutila, distruge limba română. Şi totuşi, ea şi-a păstrat poziţia de verticală. Şi continuă să reziste demn. Datorită celor ce nu renunţă să lupte pentru ea. Şi aici vorbesc, mai întîi de toate de miile de profesori de limba şi literatura română din toate şcolile din Basarabia.

În perioada sovietică era interzis studierea scriitorilor români în şcoli, iar încălcarea acesteia putea avea urmări grave. Totuşi aceşti oameni au ştiut întotdeauna să cultive elevilor lor dragostea pentru propria limbă. Şi atunci cînd erau obligaţi să vorbească despre poeţii comunişti, oricum măcar subtil trebuiau să strecoare din Goga, Alecsandri sau Eminescu. În aceste condiţii au învăţat părinţii noştri.

Acum totul e altfel. În liceu am învăţat “limba română” şi nu “limba moldovenească” cum au făcut-o forţat părinţii noştri. Însă acum se pune altă problemă. Păstrarea limbii în forma sa autentică, denaturată. Iată marea misiune( şi deloc uşoară) a dascălilor din Basarabia. Din fericire, cu mari eforturi, dar le reuşeşte. Datorită lor învăţăm a preţui limba ce-au vorbit-o strămăşii noştri. Învăţăm să fim mîndri şi demni de acest tezaur de nepreţuit.

(...)

Sursa Blog Oxana Greadcenco | februarie 1, 2009


jeudi 29 janvier 2009

Filmul ARRIVEDERCI la Paris!


Astazi, 29 ianuarie 2009, la Paris va avea loc proiectia filmului ARRIVEDERCI in
prezenta realizatorului si regizorului moldovean Valeriu Jereghi, inceputul la ora 18h00.


Adresa:
Institutul Cultural Roman
1 rue de l'Exposition, 75007, Paris
Metro 8 Ecole Militaire

Projection du film d’un réalisateur moldave au Parlement Européen

Le 26 janvier 2009, dans la salle du Parlement Européen a été projeté le film artistique „Arrivederci” du réalisateur moldave Valeriu Jereghi. Les parlementaires européens ont ovationné le film et l’équipe de réalisation.

Avant la projection, Marianne Mikko, co-présidente du comité pour la coopération parlementaire UE – République de Moldavie, a présenté le réalisateur et le sujet du film.

Dans son message adressé aux parlementaires, Valeriu Jereghi a exprimé son gratitude pour l’accueil chaleureux, appréciant beaucoup l’événement produit au Parlement Européen. « J’apprécie cette invitation plus même que ma participation aux festivals de film qui peuvent être influencées par des facteurs politiques ou économiques. Pour notre équipe et pour notre pays, c’est un honneur de présenter le film “Arrivederci” dans cette salle », a déclaré Valeriu Jereghi.

« L’équipe de réalisation s’est proposé de décrire dans ce film le drame vécu par deux enfants abandonnés par leur mère qui est partie travailler à l’étranger et dont le père aussi avait quitté la famille. Il s’agit de deux enfants qui vivent en réalité dans un village du centre de la Moldavie. Ils ont 5 et 7 ans et ils vivent tous seuls et surmontent la pauvreté en se soutenant réciproquement. Leur rêve est de grandir et de partir en Italie chercher leur mère », dit Valeriu Jereghi.

Valeriu Jergehi espère que son film aura un fort écho vu le fait que des drames similaires se produisent dans de nombreux autres pays européens confrontés à l’exode de leurs citoyens. Ainsi, ce film peut être compris par beaucoup de peuples qui, pareils aux Moldaves, se demandent « Que se passe-t-il avec nos âmes ? Pourquoi nous sommes-nous égarés ? Pourquoi ne pouvons-nous plus offrir de la chaleur à nos propres enfants ? ».

D’ailleurs, la visite au Parlement Européen est la première étape d’une tournée européenne lors de laquelle ce film sera projeté à Bruxelles, Paris, Madrid, Lisbonne et Rome, y compris pour de nombreux Moldaves établis dans ces pays. Au terme de cette tournée, le film sera présenté dans plusieurs villes de Moldavie aussi.

« Quand on parle des citoyens moldaves qui travaillent à l’étranger, on met surtout l’accent sur les aspects économiques de ce problème, sans trop parler des drames vécus par des enfants que les parents ont laissés avec des vieux, voisins, proches ou même tout seuls. C’est justement parce que nous sommes les premiers à aborder ce problème que le film a éveillé l’intérêt du Parlement Européen », a dit Valeriu Jereghi.

Selon le réalisateur, le mérite du film „Arrivederci” est d’inspirer de l’optimisme concernant la perspective des familles et des générations à venir.

„Arrivederci” a été réalisé parce qu’il ne pouvait pas ne pas être réalisé, constate Ana Barduc, auteur du scénario : „C’est un problème social très sérieux. Nous avons investi dans ce film nos âmes et toute notre sincérité.”

Notons aussi qu’en novembre dernier, le film „Arrivederci” a remporté le Grand Prix du Forum Euroasiatique tenu à Moscou.

SURSA moldavie.fr

Filmul moldovenesc Arrivederci a fost aplaudat de parlamentarii europeni

Parlamentarii europeni au vizionat filmul regizorului moldovean Valeriu Jereghi luni, 26 ianuarie. Proiecţia a avut loc în sala Parlamentului European (PE). La sfârşitul vizionării membrii PE au ovaţionat filmul şi echipa de creaţie. „Filmul s-a bucurat de o primire foarte călduroasă”, a declarat regizorul Valeriu Jereghi pentru Info-Prim Neo.

Regizorul şi tematica filmului au fost prezentate europarlamentarilor de către Marianne Mikko, copreşedinte al Comitetului de Cooperare Parlamentară Uniunea Europeană – R. Moldova.

În mesajul de salut adresat parlamentarilor Valeriu Jereghi şi-a exprimat mulţumirea pentru ocazia oferită, apreciind evenimentul de la Parlamentul European ca fiind „mai important decât participarea la festivalurile internaţionale”.

Regizorul a subliniat dramatismul unui film care nu face decât să transpună în sunete şi culori o tragedie adevărată.

„Noi, echipa de filmare, am încercat să redăm în noul nostru film „Arrivederci” drama prin care trec doi copii abandonaţi de mama lor, plecată la muncă peste hotare şi, anterior, de tatăl lor, care a părăsit familia. E vorba de doi copii adevăraţi, de 5 şi, respectiv, 7 ani care locuiesc singuri, supravieţuiesc sărăciei, se susţin unul pe altul şi visează să crească mari şi să ajungă în Italia, unde se află mama lor”.

Valeriu Jereghi şi-a exprimat încrederea că subiectul filmului va găsi un ecou puternic datorită faptului că „drame similare se produc şi în alte ţări din Europa, care se confruntă cu exodul cetăţenilor. În acest fel, filmul „Arrivederci” poate fi pe înţelesul mai multor popoare, care se vor întreba, exact ca şi moldovenii – „ce s-a întâmplat cu sufletele noastre, de ce ne-am răcit atât de mult unul faţă de altul, de ce nu mai putem oferi căldură propriilor copii?”

(...)
Sursa Info-Prim-Neo

lundi 26 janvier 2009

Filmul Arrivederci, realizat de regizorul moldovean Valeriu Jereghi isi incepe astazi turneul european

Parlamentarii europeni vor viziona filmul Arrivederci, realizat de regizorul moldovean Valeriu Jereghi. Proiecţia filmului în Parlamentul European (PE ) va avea loc pe 26 ianuarie, transmite Info-Prim Neo.

“Este pentru prima oară în istoria Parlamentului European când realizatorii unui film artistic sunt invitaţi pentru o proiecţie şi discuţie în această instituţie. Apreciez această invitaţie mai mult decât participarea la festivalurile de film, care pot fi influenţate de factori politici sau economici. Pentru echipa noastră şi pentru ţara noastră este o onoare să prezentăm în această sală filmul “Arrivederci”, a declarat regizorul Valeriu Jereghi.

Potrivit agendei, la Bruxelles, regizorul Jereghi va face o prezentare a filmului în faţa parlamentarilor europeni, după care se va trece la vizionarea acestuia. În ziua următoare, echipa de creaţie va participa la lucrările unor comisii ale PE.

Vizita în Parlamentul European este prima etapă dintr-un turneu european care prevede proiectarea filmului în Bruxelles, Paris, Madrid, Lisabona şi Roma, inclusiv pentru numeroşii moldoveni, aflaţi acolo. La întoarcere, urmează să aibă loc proiecţii ale filmului în mai multe oraşe din R. Moldova.

Subiectul lungmetrajul Arrivederci este o poveste adevărată despre drama a doi copii a căror mamă este plecată la muncă peste hotare. Cei doi copii există în realitate într-un sat din centrul Moldovei. „Când se vorbeşte despre plecarea cеtăţenilor moldoveni la muncă peste hotare, se accentuează, de obicei, doar aspectele economice ale fenomenului, dar prea puţin se vorbeşte despre drama prin care trec copiii ai căror părinţi i-au lăsat în îngrijirea bătrânilor, vecinilor, rudelor îndepărtate sau chiar singuri. Tocmai faptul că suntem primii care atingem această problemă în genul filmului artistic a atras atenţia Parlamentului European”, a precizat Valeriu Jereghi.

El spune că filmul a fost făcut dintr-o suflare de creaţie, plus şaizeci de ani ai săi. În viziunea sa, meritul lucrării este că ea, până la urmă, sugerează optimism în ceea ce priveşte perspectivele familiilor şi generaţiilor viitoare ale acestei ţări care trec acum prin drame şi tragedii de nedescris.

„Găselniţa” lungmetrajului constă în faptul că viaţa acestor doi mici moldoveni, de 5 şi, respectiv, 7 ani este privită cu ochii unui italian care s-a pomenit din întâmplare în satul lor de baştină. „Se poate spune că, astfel, Europa încearcă să înţeleagă ce se petrece în Moldova şi cu Moldova”, spune Valeriu Jereghi.

„Arrivederci” a apărut pentru că nu putea să nu apăra, a spus Ana Barduc, autoarea scenariului: „Este o problemă socială foarte acută. Am investit sufletele noastre şi toată sinceritatea în acest film.”

Articol complet aici

samedi 24 janvier 2009

Grigore Vieru omagiat la Paris


Cu sufletele încărcate de durere, îndoliați ca și cei de acasă, basarabenii stabiliți la Paris, din departare, l-au petrecut spre eternitate pe Luceafărul poeziei basarabene Grigore Vieru. La Biserica Ortodoxă Română din Paris, părintele Iulian Nistea a oficiat marti 20 ianuarie 2009 o slujba de pomenire, unde cei care l-au iubit pe maestru s-au rugat într-un cuget pentru odihna sa de veci.
La sfirsitul slujbei religioase doamna Lucretia Birladeanu, scriitoare, a fost aceea care a amintit celor prezenti, crimpee din biografia si creatia lui Grigore Vieru, mentionind in concluzie: "Prigonit, încolțit, de multe ori neînțeles, dar cu o demnitate și o forță extraordinară, înzestrat bineînțeles cu un har dumnezeiesc, Grigore Vieru a purtat de-a lungul atâtor ani această torță alături de prietenii săi, Ion și Doina Aldea Teodorovici, care au dispărut și ei într-un misterios accident. Au purtat această dragoste pentru frații lor români, care nu au înțeles întotdeauna această jertfă, această dorință de apropiere..."
Cu lacrimi si durere tinerii basarabeni prezenti, au adus un ultim omagiu simbolic recitand cu suflet, citeva poezii din creatia lui Grigore Vieru.

Dupa slujba religioasa, au fost depuse flori și au fost aprinse lumânări la statuia lui Mihai Eminescu aflata in imediata apropiere a Bisericii Romane din Paris.

SURSA Doina Munteanu-Bucur

mardi 20 janvier 2009

Le poète de l’entité roumaine
Grigore Vieru, un des plus grands écrivains roumains contemporains, âgé de 73 ans, nous a quitté ce dimanche, pour une place éternelle dans le panthéon des grandes valeurs de la culture nationale. Il est né en Roumanie, en 1935, en Bessérabie, province historique annexée et transformée, en 1940, par l’URSS, en république soviétique. Des dizaines d’années durant, il a rêvé de revenir en Roumanie et, après 1990, lorsque la Moldova est devenue indépendante, il a espéré voir se concrétiser la réunification des territoires roumains, selon le modèle allemand. Il fut un combattant téméraire de la langue roumaine devant les tentatives de russification et il est monté sur les barricades de la résurrection de la culture nationale dans une République de Moldova dominée, politiquement, par les communistes. Il fut, comme l’appréciait le président roumain, même, Traian Basescu, dans son message de condoléances: ”une voix de la conscience roumaine”.

Membre de l’Académie Roumaine, Vieru représenta la proposition de ce Forum pour le Prix Nobel de la paix, en 1992. Un autre membre de l’Académie Roumaine, Razvan Teodorescu, disait à son propos:
”Grigore Vieru représentait, dans un temps où le “românisme”, l’idée de “românitate”, l’idée de noblesse de la langue roumaine, ne vaut pas assez aux yeux des hommes de culture et des hommes politiques, le messager d’une génération lointaine de Roumains qui ont conservé l’idée nationale et qui l’ont défendue.”

Collègue de Vieru, de la même génération, l’écrivain et journaliste Nicolae Dabija déplore la disparition de l’homme qui avait acquis une valeur de symbole pour les Roumains de Bessérabie:
”Vieru a fait preuve de mérites exceptionnels dans le rapprochement des deux rives du Prut. Il fut un combattant pour la langue roumaine, pour le retour à l’alphabet roumain, pour l’identité roumaine. Il fut un des initiateurs des “ponts de fleurs”. Tout cela s’érige comme un monument, comme des statues sculptées par le poète pendant sa vie. Il fut plus qu’un poète, il fut une sorte de symbole de la Bessérabie aliénée.”

S’il y avaient des gens qui voulaient voyager dans le Cosmos, Vieru; lui, avait voulu, depuis toujours, arriver en Roumanie. Un poème anthologique intitulé “Lettre de Bessérabie”, exprimait le drame, en lecture de l’auteur, l’essence d’une réalité cruelle:

”Pendant ce temps pourri et vide,
Moi, mon frère, comment te le dire,
Ils m’ont menti, à l’école, disant que tu étais mon ennemi, non pas frère véritable,
Je vous écris, de Bessérabie, mes doux frères de l’au-delà du Prut,
Je vous écris, comme je peux, et trop tard,
Je languis après vous et je vous embrasse,
Je languis après vous et je vous embrasse.”

(Valentin Tigau ; Costin Grigore)

Sursa RRI

dimanche 18 janvier 2009

IN MEMORIAM Grigore Vieru

MOTTO:

Ajuns-am a umbla mereu
In brate cu mormantul meu.
Si nu stiu unde sa-l mai pun
Sa am un somn mai lin, mai bun.
Nici nu stiu, iata, in chinul meu,
De-am mai trait!
Vesteste-L, mama, pe Dumnezeu
Ca am murit!



In urma unui tragic accident rutier, a plecat in nemurire Sufletul Basarabiei,
poetul Grigore Vieru!
Ziua inmormantarii, 20 ianuarie, a fost declarata zi de doliu national in Republica Moldova.
In aceasta zi, la Biserica Romana din Paris va fi celebrata o slujba de pomenire incepind cu ora 19h00.

Adresa:
Église Ortodoxe Roumaine de Paris
  • 9 bis, rue Jean de Beauvais
75005 Paris
  • M° 10 Maubert-Mutualité,
Bus 24, 47, 63, 86, 87